« Il faut que je gère. Je dois assurer. Je n’ai pas le choix »
Ces phrases, vous les avez peut-être entendues… ou répétées intérieurement, sans même vous en rendre compte.
Peut-être même que ces pensées font partie de votre quotidien ?
Vous avancez avec le sentiment de devoir faire tout comme il faut : être présente pour tout le monde, tenir bon, être efficace, douce, organisée, performante, rassurante…
Mais à force de répondre à ces injonctions, vous vous sentez fatigués, épuisés, au bord du craquage…
Et si vous vous autorisiez à lâcher ?
Des injonctions invisibles, mais puissantes
Dès l’enfance, nous recevons des messages sur ce qu’il faut faire ou être pour être aimé·e, respecté·e, valorisé·e. Ces messages deviennent des injonctions profondément ancrées. Ce ne sont pas seulement des règles explicites, mais aussi des conditionnements implicites :
- Sois sage.
- Travaille bien à l’école.
- Ne fais pas de vagues.
- Sois gentille.
- Ne déçois pas.
- Sois forte.
- Ne te plains pas.
Ces injonctions peuvent venir des parents, de l’école, de la culture, du milieu professionnel… Elles finissent par créer une boussole intérieure qui ne pointe plus vers nos envies ou nos besoins, mais vers ce que l’on croit être attendu de nous.
Ces phrases s’ancrent en nous comme des règles de survie pour être aimée, acceptée, reconnue. Elles deviennent des injonctions intérieures. Et avec le temps, elles nous éloignent de nos ressentis, de nos limites, de nos vrais besoins.
On entre alors dans une forme de suradaptation. On devient experte en anticipation, en gestion, en contrôle. Et à force de tout porter, on finit par s’oublier.
Résultat : on se plie, on contrôle, on anticipe, on se juge. Et on tente, coûte que coûte, de faire tout comme il faut. En apparence, ça fonctionne. Mais à l’intérieur, quelque chose se tend. Se fige. S’épuise.
Le piège du contrôle
Faire tout comme il faut, c’est souvent vouloir éviter le risque, l’échec, le conflit, le rejet.
Mais ce contrôle permanent a un prix :
- Il épuise le corps et l’esprit.
- Il entretient l’anxiété.
- Il coupe de l’intuition et du plaisir.
- Il empêche la spontanéité et la créativité.
- Il génère une grande rigidité intérieure.
Dans cette posture, chaque erreur devient une faute, chaque critique un danger, chaque décision un poids. L’important n’est plus d’avancer en accord avec soi, mais de ne surtout pas se tromper.
Et si, à force de vouloir faire tout comme il faut, on passait à côté de l’essentiel ?
Et si on s’autorisait à lâcher ?
Lâcher quoi, exactement ?
- Le besoin de plaire à tout le monde.
- La peur de décevoir.
- Le fantasme de perfection.
- Les « il faut » et les « je dois ».
- Le regard des autres comme seul baromètre.
Lâcher, ce n’est pas tout abandonner. Ce n’est pas devenir irresponsable.
C’est choisir consciemment ce à quoi on donne de l’importance.
C’est revenir à soi, à ses besoins, à ses limites, à ses élans.
C’est s’autoriser à faire autrement, à son rythme, avec ses couleurs.
S’autoriser à être humaine
Derrière le « faire tout comme il faut », il y a souvent une peur de ne pas être assez : pas assez compétente, pas assez organisée, pas assez forte, pas assez douce, pas assez rapide… Cette peur est humaine. Elle mérite d’être accueillie avec douceur, et non combattue avec violence.
S’autoriser à lâcher, c’est accueillir l’idée que :
- On a le droit de se tromper.
- On peut changer d’avis.
- On n’est pas obligé·e d’être au top tout le temps.
- On peut dire non.
- On peut demander de l’aide.
- On peut être pleinement soi, avec ses imperfections.
Cela demande du courage. Car cela signifie sortir de la performance pour revenir dans l’authenticité. Accepter de ne pas être parfaite, c’est se rapprocher de son humanité. Et c’est là que naît la véritable confiance en soi.
Et vous, à quoi souhaitez-vous dire STOP ?
Peut-être qu’en lisant ces lignes, une part de vous se sent touchée ? Peut-être que vous reconnaissez cette pression intérieure ?
Alors posez-vous cette question, en toute sincérité :
Et si je n’avais plus besoin de faire tout comme il faut ?
Que changerait-il dans votre façon de vivre ?
Que pourriez-vous expérimenter ?
Quel poids tomberait de vos épaules ?
Et surtout… qu’est-ce qui deviendrait possible ?
La sophrologie comme espace pour se libérer des injonctions
La sophrologie est un merveilleux outil pour accompagner ce chemin.
Dans mes accompagnements, je propose des outils concrets pour relâcher la pression du « il faut » et du « je dois ».
Créer un espace de calme et de présence à soi :
- Apprendre à reconnaître les tensions du corps liées au surcontrôle
- Revenir dans l’instant présent, au-delà des pensées qui tournent en boucle
- Se reconnecter à ses besoins profonds
- Se réconcilier avec ses émotions
- Réhabiliter vos ressentis comme des repères fiables
- Vous reconnecter à vos valeurs et à vos envies profondes
- Renouer avec la douceur, la confiance, l’élan de vie
- Se donner la permission d’être, tout simplement.
Il ne s’agit pas de “lâcher prise” comme une injonction de plus. Mais de retrouver votre propre manière de vivre, d’agir, de ressentir. En liberté.
Conclusion : de la performance à la présence
Faire tout comme il faut peut donner une illusion de sécurité. Mais ce n’est qu’un masque, une armure, une stratégie de survie.
Aujourd’hui, il est temps de déposer cette armure.
De choisir la présence plutôt que la performance.
D’honorer ses besoins plutôt que les attentes.
De construire une vie alignée, pas une vie parfaite.
Vous n’avez pas besoin de faire tout comme il faut.
Vous avez juste besoin de vous reconnecter à vous.
Et ça, c’est déjà plus que suffisant.
Envie d’explorer ce chemin ?
Je propose des accompagnements individuels et des ateliers collectifs pour les femmes qui souhaitent sortir des injonctions, mieux se connaître et retrouver confiance en elles.
Vous n’avez pas besoin de faire tout comme il faut.
Vous avez besoin de vous retrouver et de reprendre votre pouvoir sur votre vie et la responsabilité de votre bien-être.
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