Sortir de l’égo et lâcher les masques : oser être pleinement soi

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Dans une société où l’apparence, la performance et l’image de soi occupent une place prépondérante, il peut être difficile de faire tomber les masques que l’on porte au quotidien. Ces masques, façonnés par l’éducation, les expériences passées ou la peur du rejet, nous éloignent peu à peu de notre véritable nature. Sortir de l’égo, c’est entamer un chemin de retour à soi, une démarche de dépouillement intérieur pour retrouver l’authenticité, la simplicité et la paix.

Qu’est-ce que l’égo ?

L’égo est cette construction mentale qui se forme dès notre plus jeune âge, en réponse à nos besoins de sécurité, d’amour et de reconnaissance. Il cherche à nous protéger, à nous valoriser, à nous faire exister dans le regard des autres. Il se manifeste par des identités de rôle : la perfectionniste, le fort, la gentille, la compétente, le sauveur, la silencieuse… Toutes ces postures sociales inconscientes que nous adoptons pour être acceptés, aimés ou respectés.

L’égo n’est pas notre ennemi. Il a eu, à certains moments de notre vie, une fonction de survie. Mais lorsqu’il devient rigide et envahissant, il nous coupe de notre sensibilité, de notre spontanéité, de notre essence. Il nous pousse à jouer un rôle plutôt qu’à être. D’où la nécessité d’apprendre à l’observer… et à accepter certains de nos comportements.

Pourquoi portons-nous des masques ?

Les masques sont des stratégies d’adaptation. Ils permettent de cacher nos failles, nos blessures, notre vulnérabilité, nos émotions dites « faibles » (disclaimer : on est d’accord qu’en réalité, aucune émotion n’est faible, c’est la société qui nous renvoie cette image ! voir l’article sur les émotions et ce qu’elles en ont à nous apprendre –> https://celinecaille-resonance.fr/arretons-de-vouloir-gerer-nos-emotions-laissons-nous-les-vivre-les-accueillir/).
Ces masques sont des filtres entre soi et le monde, des armures pour ne pas souffrir, pour ne pas être vulnérable.

Mais à force de porter ces masques, on finit par se perdre. On ne sait plus vraiment ce qu’on aime, ce qu’on veut, qui l’on est. On devient expert en contrôle, en adaptation, en « faire semblant » (et en particulier pour les personnes hypersensibles 😊 –> https://celinecaille-resonance.fr/hypersensibilite/)

Or, tout cela a un prix : le mal-être, l’anxiété, la frustration, la colère, la fatigue émotionnelle, l’impression de passer à côté de sa vie.

Sortir de l’égo : un chemin vers l’authenticité

Sortir de l’égo ne signifie pas le détruire, mais apprendre à l’observer avec bienveillance. C’est reconnaître quand il s’active, dans quelles situations il prend les commandes (besoin d’avoir raison, peur du regard des autres, besoin d’être aimé à tout prix…).

C’est oser se rencontrer au-delà des masques, dans sa vérité nue, dans sa lumière comme dans ses ombres.

Sortir de l’égo, c’est aussi accepter de ne pas plaire à tout le monde. C’est apprendre à dire non, à poser des limites, à honorer ses besoins profonds. C’est redevenir l’auteur de sa vie, et non le personnage secondaire d’un scénario dicté par l’extérieur.

Lâcher les masques : un acte de courage

Lâcher les masques demande du courage, car cela implique de se montrer tel que l’on est, avec ses fragilités, ses doutes, sa sensibilité. Cela peut faire peur : peur du rejet, peur de l’abandon, peur de ne pas être « assez ».

Mais derrière cette peur se cache une liberté immense : celle d’être soi, tout simplement.

Lorsque nous faisons tomber les masques, nos relations deviennent plus vraies, plus profondes. Nous attirons des personnes qui nous aiment pour ce que nous sommes vraiment, et non pour l’image que nous donnons. Nous nous sentons plus légers, plus alignés, plus vivants.

(Pour commencer à explorer cela, je t’invite à explorer tes croyances limitantes –> https://celinecaille-resonance.fr/comment-identifier-ses-croyances-limitantes/)

Des outils pour se reconnecter à soi

Voici quelques pistes pour entamer ce chemin intérieur :

  • La sophrologie : elle permet d’apprendre à revenir à l’intérieur de soi, à observer ses sensations, à écouter ses ressentis, à explorer ses émotions et ainsi à relâcher les tensions liées au contrôle et à l’image. Les visualisations positives aident à renforcer la confiance en soi authentique.
  • L’écriture introspective : écrire ce que l’on ressent, ses peurs, ses envies, sans filtre, aide à prendre conscience des masques que l’on porte et des parties de soi que l’on a oubliées.
  • La respiration consciente : revenir au souffle permet de se recentrer, de calmer le mental, d’apaiser le système nerveux, de revenir dans l’instant présent, là où l’égo n’a plus d’emprise.
  • L’accompagnement thérapeutique ou en développement personnel : être guidé pour identifier ses blessures, sortir des schémas répétitifs, s’autoriser à exister sans artifice.

Être soi, ce n’est pas devenir parfait

Lâcher les masques ne signifie pas devenir une version idéalisée de soi-même (ou la meilleure version de soi-même comme on l’entend beaucoup dans le développement personnel). C’est au contraire faire la paix avec ses imperfections, avec ses contradictions, avec son humanité. C’est sortir du besoin d’être « quelqu’un » pour simplement être soi.

Plus nous nous autorisons à être vrais, plus nous permettons aux autres d’en faire autant. Et c’est ainsi que, de cœur en cœur, un nouveau monde peut émerger : plus doux, plus sincère, plus vivant.

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