Se sentir en confiance et en sécurité : une condition essentielle pour se faire accompagner

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Prendre la décision de se faire accompagner – que ce soit sur le plan personnel, émotionnel ou professionnel – est un acte fort, souvent empreint de vulnérabilité. Derrière cette démarche se cache un besoin fondamental que l’on oublie parfois : se sentir en confiance et en sécurité. Sans cela, même le meilleur accompagnement peut échouer à produire ses effets. Pourquoi cette sensation de sécurité est-elle si cruciale pour entamer un chemin de transformation ? Et comment peut-on la cultiver, notamment grâce à des approches comme la sophrologie ?

Avant tout, une histoire de relation

Tout accompagnement, quelle que soit sa forme – coaching, thérapie, sophrologie, mentorat, accompagnement à l’emploi – repose sur un point commun : la relation humaine. Ce lien entre l’accompagnant·e et la personne accompagnée est le socle sur lequel repose toute possibilité de changement.

Mais pour que cette relation fonctionne, il ne suffit pas de la bonne volonté de chacun. Il faut que la personne accompagnée se sente en sécurité émotionnelle. Cela signifie pouvoir s’exprimer sans craindre d’être jugée, pouvoir être vue et entendue dans ce qu’elle vit, sans avoir à se protéger ou à se justifier.

La confiance ne peut pas être imposée, elle se tisse, se construit petit à petit. Et cette confiance-là est essentiel au sein d’un accompagnement pour permettre d’oser être soi, même dans ses doutes, ses failles ou ses hésitations.

La sécurité : un besoin humain fondamental

Se sentir en sécurité n’est pas un luxe ou un confort, c’est un besoin vital. Bien au-delà de la simple sécurité physique, nous avons besoin d’une sécurité intérieure, d’un sentiment d’apaisement profond qui nous permet de baisser notre vigilance, de relâcher nos tensions et de nous ouvrir à ce que nous vivons.

Quand cette sécurité fait défaut – parce qu’on a été blessé, rejeté, ou qu’on a appris à toujours se méfier – il devient extrêmement difficile de faire confiance, de se livrer ou même d’identifier ses besoins réels.

Et c’est là qu’intervient un paradoxe : on vient souvent chercher de l’aide justement parce qu’on ne se sent pas bien… mais pour que cette aide soit vraiment bénéfique, il faut déjà se sentir suffisamment en sécurité pour l’accueillir.

Le rôle du corps dans la confiance

Ce sentiment de sécurité ne se vit pas uniquement dans la tête. Il s’inscrit d’abord dans le corps. Quand nous sommes tendus, que notre cœur bat vite, que notre respiration est courte, que notre ventre est noué, c’est le signe que quelque chose en nous est en alerte. Notre corps perçoit une menace, même si elle n’est pas consciente.

À l’inverse, quand nous nous sentons vraiment en confiance, notre corps le manifeste aussi : notre respiration s’apaise, nos muscles se relâchent, notre regard devient plus doux, nos pensées se calment. Le corps est un indicateur très fiable de notre état de sécurité intérieure.

C’est pourquoi les approches qui passent par le corps – comme la sophrologie – sont si précieuses. Elles permettent de ramener le système nerveux dans un état plus régulé, plus calme, ce qui rend possible l’ouverture à soi et à l’autre.

La sophrologie : une voie douce pour installer la sécurité intérieure

La sophrologie est une méthode qui agit à la fois sur le corps, les émotions et les pensées. Grâce à des techniques de respiration consciente, de relâchement musculaire et de visualisations positives, elle aide à rétablir un équilibre intérieur et à activer le sentiment de sécurité.

Dans un accompagnement, elle joue un rôle clé, notamment dans les premières étapes. Elle permet à la personne :

  • de revenir dans son corps,
  • de reprendre contact avec ses sensations,
  • de se détendre en profondeur,
  • et ainsi de créer un terrain favorable à la parole et à l’écoute.

En apaisant le corps, on apaise aussi le mental. Et plus la personne se sent calme, plus elle peut s’ouvrir à ce qu’elle ressent, à ses véritables besoins, et à la relation avec l’accompagnant·e.

Pour approfondir cette thématique, tu peux lire l’article « Sécurité intérieure et confiance en soi : l’apport de la sophrologie à la lumière de la théorie polyvagale ».

La qualité de la relation d’accompagnement

Un autre levier essentiel de sécurité, c’est la qualité de la relation. Quand on choisit de se faire accompagner, on confie une part de son intimité. Cela demande un climat de bienveillance, de respect, de confidentialité, mais aussi de reconnaissance. Il ne s’agit pas seulement d’être écouté, mais de se sentir accueilli tel que l’on est, sans pression, sans jugement, sans attente de performance.

L’accompagnant·e joue ici un rôle fondamental. Par sa posture, sa capacité d’écoute, son ancrage, sa régularité, il ou elle devient un repère sécurisant. Ce n’est pas un·e sauveur·se, mais un·e partenaire de chemin. Et ce lien humain, stable et soutenant, peut à lui seul être une source de réparation pour des personnes ayant manqué de sécurité relationnelle dans leur parcours.

Oser demander de l’aide… quand on a été blessé

Certaines personnes hésitent longtemps avant de demander de l’aide. Parfois, elles ont appris à se débrouiller seules, à ne pas montrer leurs émotions, ou à considérer leurs besoins comme « trop ». Pour ces personnes, demander de l’aide est déjà un saut dans l’inconnu, et souvent un acte très courageux.

Ce qu’il faut entendre, c’est que cette peur est légitime. Elle s’inscrit souvent dans une histoire faite de déceptions, de ruptures, de blessures émotionnelles. Et la meilleure réponse à cette peur, ce n’est pas de la minimiser, mais de l’accueillir avec douceur. L’accompagnement ne doit pas forcer, mais au contraire offrir un cadre rassurant, respectueux du rythme de chacun·e.

La sécurité précède la transformation

Beaucoup de gens cherchent des outils pour aller mieux, gagner en confiance, dépasser leurs blocages. Mais on oublie souvent que le vrai changement ne peut advenir que quand la personne se sent en sécurité.

C’est un peu comme une fleur : elle ne peut s’ouvrir que si elle est dans un environnement propice. Sinon, elle se replie, se fige, se protège. Il en va de même pour chacun d’entre nous.

Se faire accompagner, ce n’est pas « réparer » quelque chose de cassé. C’est s’autoriser à être accompagné·e dans un espace où l’on peut respirer, sentir, comprendre, et peu à peu, se remettre en mouvement.

En conclusion : la confiance, fondation de toute démarche d’accompagnement

Se faire accompagner est une démarche puissante, mais pour qu’elle porte ses fruits, elle doit reposer sur une base de sécurité et de confiance. Cette confiance se construit dans le corps, dans la qualité de la relation, et dans le respect du rythme de chacun·e.

La sophrologie, en tant qu’approche douce, accessible et centrée sur l’écoute du corps, peut être un formidable point d’entrée vers cette sécurité intérieure. Elle permet à chacun·e de retrouver un ancrage, une présence à soi, et donc de s’ouvrir au changement sans se sentir menacé·e.

Se sentir en confiance n’est pas un luxe. C’est le point de départ de toute transformation véritable. Offrir (ou s’offrir) un accompagnement dans un cadre sécurisant, c’est déjà poser le premier pas vers plus de liberté, de conscience et de sérénité.

Si tu souhaites en savoir plus sur mes propositions, n’hésitez pas à consulter cette page : CHEMIN INTERIEUR

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